En aviculture, il est important de bien choisir son animal pour des raisons de prospérité. Toutefois, même en optant pour les poules, il faut encore préciser sa sélection sur les types disponibles : poules de race, naines, d’ornements ou hybrides. Nombreux sont les critères à considérer avant de commencer son élevage. Voici des informations capitales pour faciliter son choix.
Les types de poules
Un éleveur accompli doit au moins avoir une notion sur les types de poules existants. C’est un moyen de cerner le sujet et d’avoir une idée sur ce qu’on veut entreprendre à l’avenir. Il existe quatre grandes catégories de poules.
- Les poules de race : distinguées par leurs particularités sur l’apparence et le mode de vie. Il y a les races anciennes comme la Houdan, la Poule Soie ou le Crèvecœur et les races modernes comme la Wyandotte, l’Orpington ou le Sussex. Leur préparation diffère d’une race à une autre.
- Les poules d’ornement : reconnue par leur apparence peu commune, leur singularité repose sur leur couleur et leur forme. On cite le Barbus Belges, le Sebright et le Sabelpoot. Elles sont surtout utilisées à l’exposition.
- Les poules naines : Pékin, Chabo, Java, cette catégorie se rapporte aux poules de petite taille. Elles sont recommandées pour un environnement peu espacé où elles peuvent vivre correctement.
- Les hybrides : issus d’un croisement de poules de race. Leur conception passe dans un laboratoire où leur évolution est suivie de près. Il y a les poules pondeuses et les poules à deux fins. Ceux-ci sont plutôt employés pour leur rendement.
L’environnement
Élever des poules demande une considération de la température et de l’humidité. Les races barbues et huppées tombent facilement malades en région humide. Ces derniers sont faits pour vivre en terrain sec et peu ensoleillé. Celles qui possèdent de courtes pattes partagent ce même problème. Pour les poules emplumées, elles supportent moins la chaleur. Elles doivent être élevées dans un endroit tempéré. Pour tous les types, les régions froides sont des facteurs limitants pour la survie de ces animaux. Dans ce cas, il faut penser à augmenter la température du poulailler.
La capacité de vol
Ce critère est essentiel pour déterminer les dimensions de la basse-cour. Pour les poules qui peuvent enclencher des sauts très hauts, il faut disposer d’un terrain d’élevage plus large. Par contre, si elles ne peuvent pas sauter plus haut, mieux vaut garder une taille adaptée à leur physiologie. Voler fait partie des besoins vitaux des poules. Cela leur permet de libérer leurs ailes et d’assouplir leur muscle. De ce fait, leur environnement ne doit pas être un blocage pour cette pratique.
La ponte
La considération de la ponte est importante pour l’intensité de l’élevage qu’on doit adopter. Pour les pondeuses hybrides qui peuvent pondre jusqu’à 300 œufs par an, la technique utilisée doit tenir compte d’un avis d’expert en aviculture. Pour les hybrides à deux fins qui pondent jusqu’à 200 œufs, l’élevage commence à être moins intensif. Toutefois, il faut toujours penser à respecter leur alimentation et toutes leurs conditions de vie.
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