Amitié entre l’homme et le chat : une histoire atypique

La domestication du chat a daté depuis fort longtemps. Elle remonte jusqu’à 3000 ans avant J.-C. quelques centaines d’années après l’invention de l’écriture, l’homme a trouvé un moyen de coexister avec l’espèce féline grâce à son caractère à la fois intelligent et inoffensif. De nombreux rapports d’archéologues de renom affirment la présence d’ossements de chat dans les traces de civilisations antiques. Au fil du temps, leur intégration dans la société humaine a connu des hauts et des bas avant d’arriver à l’époque actuelle.

Les débuts de la domestication du chat

Les premières traces de domestication du chat ont été découvertes au cours de la civilisation égyptienne antique. À cette époque, cet animal a été considéré comme sacré. Nulle n’a eu l’audace de leur prendre en chasse ni d’en faire l’objet d’un menu. Dans la mythologie égyptienne, la déesse Bastet (déesse de la joie, de la fécondité et protectrice de foyer) est représentée par une femme ayant une tête de chat. Selon les anecdotes sur les chats du moment, sa compagnie permet d’avoir la bénédiction de cette divinité dans son foyer. L’animal est alors considéré comme étant un membre à part entière d’une famille. À la mort de celui-ci, le corps sera momifié et exposé dans une salle pour pouvoir le vénérer.

Le Moyen Âge et la mauvaise tournure de l’histoire

C’est en 900 avant J.-C. que la vente de chat a recouvert toute l’Europe pour la résolution des problèmes de rongeur. À l’entrée du Moyen Âge, la domestication du chat est devenue courante pour tous les continents. À cause de la propagation de la religion chrétienne, les croyances ont changé à l’égard des chats. Ils étaient jugés en mal. Pendant cette période, la possession de chat a été reliée à la sorcellerie, surtout quand celui-ci est de couleur noire. L’animal a été repoussé, pourchassé et persécuté par la civilisation, jusqu’à interdire sa domestication. Ils devenaient un ennemi de l’homme.

À la sortie de l’époque, au XIXe siècle, les hommes ont de nouveau accusé les chats d’être responsables d’un malheur : celui de la peste noire. Aucune étude n’a pourtant prouvé cette affirmation. Les véritables hôtes de la maladie étaient les rats qui étaient chassés par les chats.

La nouvelle pensée contemporaine de la compagnie des chats

Grâce au développement des études à l’issue de la Renaissance, il a été prouvé scientifiquement que le chat ne peut être source de malheur ni de maladie. Carl Von Linné, un naturaliste suédois, a élaboré la première liste des races de chats pour mieux comprendre leur mode de vie et ce qu’ils peuvent apporter à la société humaine. La domestication des chats a peu à peu retrouvé son apogée.

Actuellement, la compagnie d’un matou est reconnue comme étant une source de bienfaits physiques et moraux. En plus, leur domestication exclut toute forme de complication en raison de leur indépendance et de la simplicité de leur mode de vie. C’est la raison pour laquelle il est devenu un animal meilleur ami de l’homme à côté du chien.

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